Depuis des décennies , nos modes de vie, nos loisirs sont influencés par les Etats-Unis d’Amérique.
Sans remonter trop loin dans l’histoire, comment ne pas se souvenir de la trace indélébile que laissèrent les Américains sur notre sol, lors notamment du débarquement de 1944 en Normandie.
Ils n’y abandonnèrent pas que des obus et des cartouches ; les chewing gums et autres sodas firent leurs apparitions, laissant un goût sucré sur leur passage.
Un peu plus tard, le rock’n’roll incarné par le King déferla à travers les déhanchés énergiques et endiablés de Johnny Hallyday.
Nous pourrions ainsi continuer longtemps à donner des exemples de styles musicaux, alimentaires ou de courants de pensées issus des States.
Mais il y a un paradoxe que nous souhaitons vous partager :
Notre société française est formidable : elle est la première à critiquer, attaquer et à se moquer férocement des américains (pourtant si les « ricains n’étaient pas là… ») et elle est pourtant aussi la première à « copier », imiter tout ce qui se fait là-bas, ce dans tous les domaines (télévision, cuisine, management, musique, cinéma).
Par manque d’inspiration ? De talent ? Parce que les USA mènent le monde ? nous n’ avons pas la prétention d’avoir la réponse mais c’est sans doute un peu tout à la fois.
Et c’est précisément là que nous souhaitons en venir : nous ne « prenons » pas toujours le « meilleur » de ce qui se fait chez notre grand Cousin d’Amérique, surtout depuis quelques années.
En effet, des courants de pensées émanant de certains campus américains de renom (Harvard, Yale…) font la part belle aux théories sur la race, le post-colonialisme, la transidentité, le féminisme et bien d’autres choses encore.
Ces thématiques-là, pourraient par exemple être regroupées en un seul terme (à la mode) qui monte en puissance dans notre pays : le wokisme.
Cette stratégie d’influence des minorités est partout et pose question car semble clivante et jusque-boutiste.
Le wokisme s’installe, s’incruste dans notre pays de manière insistante.
Ce constat amène la question suivante : peut-on comparer l’histoire française, sa mentalité, sa façon de vivre et les us (sans jeux de mots) et coutumes américains ?
La famille Traoré, par l’intermédiaire d’Assa ne s’est visiblement pas interrogée sur le sujet en surfant sur l’horrible drame qui a touché Mr Floyd et en le transposant à l’histoire de son défunt frère Adama.
S’en suivirent des manifestations, des slogans anti-racistes, anti police, anti suprématie blanche, anti colonialiste…mais là encore, peut-on décemment comparer nos deux pays sur ce plan-là ?
Michel Onfray dans un de ses derniers ouvrages illustre nos propos en citant l’exemple de l’actrice franco-sénégalaise Aissa Maiga, encline à « compter les noirs présents dans la salle lors de la cérémonie des Césars ». Dérive communautaire ? Parallèle avec la société américaine ? Cancel culture ? Tyrannie des minorités ?
Dernier exemple en date venu tout droit des « States » : la Primaire Populaire de Gauche.
En effet celle-ci s’inspire directement du mouvement « Sunrise » initié aux Etats-Unis en 2017 qui apportait son soutien aux candidats portant le flambeau de leurs idées écologistes.
Un véritable travail de sape qui a porté ses fruits (en 2020, 2,6 millions de SMS et plus de 5,6 millions d’appels passés pour tenter de convaincre les électeurs de voter pour des candidats « verts ») et les faire élire au congrès.
Ce procédé serait capable de faire remporter une élection sur deux.
Est-ce pour autant une idée véritablement démocratique, quand on sait que 3 des « gros » candidats de la gauche française ont refusé de prendre part à cette primaire, inscrits « à l’insu de leur plein grés » comme disait une célèbre marionnette des Guignols.
Alors, wokisme, cancel culture, Sunrine, Black Lives Matters, tous issus des USA sont-ils des avancées ou des menaces pour notre société française ?
Rêve ou cauchemar américain ?
Très bonne analyse. Tout est résumé dans la dernière phrase, entre le « bon et le mauvais » de quel côté penche la balance ?
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