La question du sens de la vie est certainement aussi vieille que la présence de l’homme sur la terre.
Les écrits sur le sujet sont nombreux et, la plupart d’entre nous s’interrogent également.
Pour Albert Camus, « Le sens de la vie est la plus pressante des questions. »
Il s’ensuit que l’homme cherche à donner un sens à sa vie.
Et, cette quête permet de trouver une réponse toute personnelle à la question du sens de la vie : les réponses sont variées sans être pour autant toujours contradictoires.
L’important, voire l’exigence, c’est de se poser la question, et il serait souhaitable que tout être humain s’interpelle quant au sens qu’il souhaite donner à sa vie.
Cette démarche devrait faire partie du programme scolaire à partir de la seconde : cela permettrait d’aider les jeunes à trouver une orientation scolaire après le bac, et tout simplement un guide, ou plus modestement une voie pour la vie qui se présente à tout adolescent.
Faute de l’apprendre, la question nous interpelle au cours des années. Ainsi nous rencontrons de nombreux jeunes (ou moins jeunes) qui, après des expériences professionnelles multiples, intègrent, sans doute un peu par hasard telle ou telle filière professionnelle, et disent dans leur rapport d’étonnement qu’ils ont enfin trouvé une société où leur travail a du sens.
Oui, c’est vrai que c’est plus simple de trouver du sens à notre travail dans tel secteur d’activité (par exemple le logement social) que dans d’autres. Mais, nous pensons qu’il est possible de donner du sens à tout travail. Parmi les missions que remplit le DRH d’une société, étant à la recherche de nouveaux collaborateurs, cela serait de définir le sens de la société dans laquelle il travaille ou pour laquelle il recrute de nouveaux salariés. Au-delà de l’objet social de la société (précisé dans les statuts de la société), le créateur de cette entité, ou les dirigeants actuels, se doivent de définir le sens de leur structure, faute de quoi, cette entité sera donc vide de sens et a toutes les chances de péricliter rapidement.
Cette démarche permettrait à chacun d’être mieux dans son travail et tout simplement dans sa vie.
Comme indiqué précédemment, il n’y a fort heureusement pas une réponse à la question visant à donner du sens à sa vie : chacun déterminera, pas à pas, le sens qu’il souhaite donner à sa vie, même si le chemin est sinueux.
Pour le Dalaï Lama : « Plus nous aurons donné de sens à notre vie, moins nous éprouverons de regret à l’instant de notre mort. »
Nous ne savons pas si le Dalaï Lama dit vrai, mais nous sommes enclins à penser que cette démarche permet à l’être humain de s’approcher du bonheur.
Bien entendu, l’impact du travail est important, mais celui de la vie personnelle l’est vraisemblablement encore plus.
Et là, c’est plus compliqué manifestement !
C’est bien pour cette raison qu’il est essentiel de rechercher le bien-être dans la sphère professionnelle : en effet, quand ceci est acquis (ou en bonne voie), ce bien-être au travail a un impact direct sur la vie personnelle de l’homme ou la femme concernée.
De plus en plus les entreprises s’engagent dans une démarche visant à influer « sur leur empreinte environnementale (E) telle que l’utilisation de l’énergie et des matériaux, sur leur impact social (S), notamment la santé, la sécurité et la diversité de leurs employés, et sur leur gouvernance (G) comme l’éthique des affaires, les droits des actionnaires et les politiques de rémunération des dirigeants.
Dans le cadre de l’impact social, il convient de développer le volet de la qualité de vie au travail (QVT) qui répond à notre préoccupation exposée ci-dessus.
C’est une tendance lourde que nous souhaitons promouvoir au sein des entreprises quel que soit leurs statuts.
Vox Nostra 