Demain peut-être


La rentrée se fait comme tous les cinq ans, sur fond de promesses électorales, enrobées d’angélisme récurrent et nauséabond. Les prétendants à la couronne pour 2022 se déchaînent en oubliant trop souvent qu’ils s’adressent à des cerveaux en état de réfléchir. 

Les politiques s’agitent devant les caméras, chacun y va de son selfie avec Monsieur ou Madame Tout le Monde pour paraître proche des français, de ceux qui ne sont pas les « premiers de cordée ». Or depuis quatre décennies, les joutes entre hommes et femmes politiques n’ont jamais apporté de solutions probantes aux situations de plus en plus catastrophiques que nous connaissons notamment en matière de sécurité. 

Un Président de la République qui se déplace dans la deuxième ville de France à quelques mois de la fin de son mandat pour rassurer une population qui ne croit plus en rien. Vous avez dit « bizarre » comme c’est « bizarre ». Un Maire qui s’aperçoit soudainement que sa ville est gangrénée par le trafic de stupéfiants alors qu’il est au conseil municipal depuis une vingtaine d’années.

Des sommes d’argent colossales seront rapidement débloquées, des fonctionnaires de police affectés en grand nombre pour éradiquer un fléau qui aurait pu être maîtrisé depuis les années 80 si le laxisme politique, l’incompétence et le clientélisme ne s’étaient pas invités à la table du bon sens et de l’intérêt général.

Plus généralement, il en est de même pour les affaires de terrorisme, de viol, de violences volontaires sur les femmes et personnes vulnérables : beaucoup de paroles, de promesses, de postures mais aucun résultat faute de courage politique et au nom d’une pseudo paix sociale à préserver.

Car, comme nous l’ont dit et redit tous ceux avec lesquels nous nous sommes entretenus cet été, il s’agit bien de sécurité bafouée lorsque des groupes d’individus incontrôlés font la loi sur le sol d’une nation dirigée par un système démocratique, du moins ce qu’il en reste. Albert Einstein avait raison quand il disait que le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et qui laissent faire.

 Celles et ceux qui prétendent embrasser une carrière politique se doivent d’agir pour faire régner l’ordre et, à défaut, être comptables devant la Nation de leur inaction ou de leur incompétence.

Nous ne pouvons pas accabler l’actuel locataire de l’Élysée qui a hérité d’une situation bien compliquée, mais il a accepté les fonctions que vingt-deux pour cent des français lui ont confiées ! 

Les politiques s’agitent devant les caméras, chacun y va de son selfie avec Monsieur ou Madame Tout le Monde pour paraître proche des français, de ceux qui ne sont pas les « premiers de cordée ». Or depuis quatre décennies, les joutes entre hommes et femmes politiques n’ont jamais apporté de solutions probantes aux situations de plus en plus catastrophiques que nous connaissons notamment en matière de sécurité. 

Nous vous invitons chers lecteurs à relire quelques articles (1) que nous avons publiés.

Le principe de notre cercle de réflexions est de proposer des alternatives, vous pouvez les commenter ou en soumettre de nouvelles. 

Nous vous présentons quelques suggestions, suite à l’analyse que nous venons de développer rapidement en tenant compte des précédentes :

– Rendre le vote obligatoire ou valider les élections uniquement lorsqu’ une majorité de votants s’est exprimée. Cela ne devrait choquer personne puisqu’en ce moment bien d’autres obligations ont été mises en place sans que cela heurte les sensibilités des uns et des autres.

– Renouvellement profond de la classe politique et autoriser deux mandats quelle que soit l’élection.

– Aucune réduction de peine pour les récidivistes. 

– Que les peines de prison soient réellement exécutées lorsqu’ il n’ existe aucune incertitude procédurale.   

(1)   20/09/2020 Éducation, prévention et répression, 1/10/2020 Justice, Police, 11/10/2020 Démocratie et représentativité 31/10/2020 Allumons la lumière ! 2/11/2020 Enseignement: une ambition oubliée, 7/11/2020Les mots contre le sabre. 19/11/2020 Les Élus de la République, 6/12/2020 L’ État de droit, 14/02/2021 Combattre le Trappisme, 6/032021 Projet d ‘une salle de shoot à Marseille , 26/04/2021 Légitime défense, les victimes au banc des accusés, 4/05/2021 Justice sous influence, 16/05/2021 Permis de récidiver, 1/06/Les territoires perdus de la république, 23/06/2021, Autorité, respect et décadence, 9/08/2021 Une démocratie d’ apparence.

1 commentaire

  1. Entièrement d’accord sur tous les points évoqués. On entre dans la période où après avoir assisté à la bataille des « ego » pour choisir les candidats, on va être abreuvés de promesses toutes plus belles les unes que les autres mais qui, comme il faut s’en souvenir, n’engagent que ceux qui les croient.

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