En 1840, Balzac affirmait « La presse est en France un quatrième pouvoir dans l’État : elle attaque tout et personne ne l’attaque.
Ce pouvoir « non institué » mais néanmoins constitutionnellement protégé par la grande loi du 29 juillet 1881 votée par le gouvernement Ferry, a vu le jour au XXème siècle en vue d’instaurer « la liberté de la presse, la liberté d’expression et de restreindre les abus « . Ces principes fondamentaux reconnus par les lois de la République visaient à veiller à ce qu’aucun des autres pouvoirs ne limite l’excès à la liberté des Médias.
Cette liberté va cependant être abolie à la fin du XXème siècle, lors de la grande révolution des médias numériques qui ont bouleversé ces principes pour faire place à la chasse à l’audience et à la rentabilité. Depuis, c’est le marché qui contrôle les médias au péril de « la vérité ».
Mois : août 2021
Une démocratie d’apparence
Drôle d’époque ! un Président en exercice giflé, épisode effrayant et affligeant, humiliant pour la fonction et le pays, un ministre de la justice « omettant » de déclarer 300000 euros au fisc (faute de son comptable, bien entendu), le même mis en examen sur des bases juridiques contestables par des juges menant une guérilla contre un garde des sceaux dont ils ont annoncé haut et fort ne pas vouloir, un parlementaire qui outrage et commet des actes de rébellion et de violences volontaires sur des personnes dépositaires de l’ autorité publique, des quartiers de non droit où sévissent des trafiquants de drogue allant jusqu’à afficher les tarifs de leurs produits etc.