Le phénomène de « Territoires Perdus de la République » a été mis en évidence depuis de nombreuses années par de nombreux politiques, sociologues et philosophes avec le relais des médias.
On assiste à une forme de déliquescence de la République que les responsables politiques, conscients ou pas, et s’ils en sont conscients, impuissants ou manquant de courage, n’ont pas réussi à endiguer.
Ces Territoires Perdus sont en fait le siège d’un communautarisme, alimenté par une immigration incontrôlée et par un trafic de drogue leur assurant une très confortable subsistance et autarcie.
Nous avons déjà traité le sujet du communautarisme islamique dans quelques-uns de nos articles, dont « Séparatisme, Immigration et Éducation » et « Allumons la Lumière !».
Nous vous proposons de partager notre approche du sujet pour alimenter la réflexion et la contradiction dans un débat qui sera central dans le contexte des élections régionales et nationales à venir.
Un projet de loi confortant le respect des principes de la République et de lutte contre le séparatisme est en cours de finalisation entre les 2 chambres du Parlement.
« Il vise à lutter contre le séparatisme et les atteintes à la citoyenneté. Il entend apporter des réponses au repli communautaire et au développement de l’islamisme radical, en renforçant le respect des principes républicains et en modifiant les lois sur les cultes » dixit le site gouvernemental « vie-publique.fr ».
Ce projet de loi comporte des avancées significatives sur de nombreux sujets, comme :
- La laïcité et la neutralité des services publics renforcées
- Les associations et le nouveau contrat d’engagement républicain
- Un nouveau délit face à la haine en ligne
- L’instruction des enfants et les mesures sur la famille
- Le contrôle des associations cultuelles et des lieux de culte
Cependant, il tarde à être mis en œuvre pour des raisons difficilement compréhensibles.
On peut ainsi noter qu’au 12 mai 2021, députés et sénateurs n’ont pas réussi à s’accorder en commission mixte paritaire sur un texte commun, preuve s’il en était besoin que le sujet et les mesures à engager font encore largement débat pour un texte présenté au Conseil des ministres du 9 décembre 2020 par Gérald Darmanin.
Autre point qui ne laisse rien augurer de positif et qui dévoile les pouvoirs en jeu : l’échec de la signature d’une « charte des principes pour l’Islam de France » par le Conseil Français du Culte Musulman qui s’est dissocié à cette occasion sous l’impulsion de courants étrangers qui trouvaient dans cette charte une obstruction à leurs volontés hégémoniques d’un Islam au-dessus des lois d’un État et dans le cas présent de notre République.
Nous considérons que les plans d’actions prennent trop de temps pour être mis en œuvre, alors que tous les jours des exactions sont commises, des plus légères au plus critiques, dans ces territoires hors République qui ne cessent d’étendre leur emprise.
Tous les jours, la police ou plus généralement les représentants de l’ordre et du service Républicain sont repoussés, voire agressés dans l’exercice de leurs fonctions sur ces territoires sans possibilité ou volonté de riposte, avec l’objectif de ne pas enflammer les banlieues, avec une justice toujours plus laxiste par idéologie ou par manque de places de prison.
Ces minorités dissidentes de plus en plus actives doivent réveiller chez la majorité dormante de notre pays une réelle et objective prise de conscience.
Il nous paraît temps de sonner le tocsin afin de rassembler notre population autour de ce péril déjà largement engagé.
Notre analyse de la situation, que nous souhaitons partager, est la suivante :
- La situation de ces ghettos et territoires perdus à date de la République est le résultat des politiques défaillantes de tout bord menées sur les 20 ou 30 dernières années
- Un lien nourricier objectivement patent est celui d’une Immigration non contrôlée, non assimilée et non intégrée qui ne cesse de croître et d’alimenter ces communautés séparatrices en place
- Ces territoires sont menés par des minorités qui imposent leurs règles et modes de vie à la majorité qui aspire à vivre normalement et qui en subit les conséquences tous les jours
- Ces territoires offrent un terreau propice au développement du terrorisme islamiste. Cette situation a poussé des représentants de l’Armée Française et de la Police Républicaine à manifester leurs fortes inquiétudes dans le cadre de tribunes ouvertement diffusées. Ils manifestent leurs incompréhensions relativement à notre capacité et engagement à mener des campagnes de traque des islamistes sur le territoire africain et de notre incapacité notoire à traiter les origines potentielles de ce terrorisme sur notre propre territoire
- Cette situation est aussi le témoignage affligeant d’un échec des politiques d’éducation et d’instruction des enfants et adolescents de ces territoires. Cet échec est à partager entre les parents et l’école qui n’ont pas su créer la correcte coordination entre éducation et instruction.
- Enfin, ces situations sont largement amplifiées par l’essor incontrôlé du trafic de drogue dans de nombreuses banlieues.

Sur la base de ces éléments d’analyse, notre approche pour traiter cette situation, rendue complexe par 30 ans d’échec des politiques publiques successives, repose sur les propositions suivantes qui doivent être appréhendées dans un plan d’actions d’ensemble faisant appel à du courage politique pour faire évoluer nos lois qui ne sont plus adaptées à notre contexte :
- Faire aboutir le projet de loi confortant le respect des principes de la République et de lutte contre le séparatisme en intégrant les ajustements des 2 chambres
- Relancer le processus de création d’une charte des principes pour l’Islam de France et dissoudre par la loi tout courant du CFCM qui s’y opposerait
- Créer dans une démarche volontariste les conditions diplomatiques avec les pays concernés afin de pouvoir procéder aux expulsions systématiques et sans délai des immigrés en situation irrégulière
- Mise en place d’un moratoire de 5 ans stoppant, sur la période du prochain exercice présidentiel, toute immigration afin d’évaluer et traiter la situation à date.
- Mise sous tutelle du préfet de police des territoires déjà identifiés comme séparatistes pour un retour de la République dans tous les territoires, comme l’autorisent nos lois actuelles. Les forces de police et des services de renseignement devront être renforcés en conséquence. Cette mise sous tutelle pourrait également obtenir le concours des forces armées comme le prévoit la nouvelle doctrine d’emploi de ces forces sur le territoire nationale en appoint de celles de la Police et de la Gendarmerie dans le cadre de la lutte contre le Terrorisme.
- Lutte contre les trafics de drogue, avec les moyens ci-dessus, en ciblant les dealers et consommateurs dans le cadre d’un partenariat police-justice renforcé et complètement mis en œuvre.
- Développement de Centres d’Intégration à l’attention de ces territoires et populations qui auraient l’objectif de faire aimer la France en développant :
- L’apprentissage et la maîtrise de la langue française
- L’éducation républicaine sur la base de l’enseignement de l’Histoire et de la Littérature Françaises, de sa civilisation et de ses valeurs
- Renforcement de l’Autorité à tous les niveaux de la Société au moyen de programmes spécifiques en :
- Accompagnant les parents dans la mission d’éducation de leurs enfants
- Replaçant le maître d’école et les professeurs de collèges et lycées en représentants de l’Autorité d’Instruction
- Création et développement d’un programme de mixité sociale dans ces territoires, au niveau de chaque quartier et école, en associant la population locale et en sollicitant d’autres populations éventuellement intéressées pour s’installer/revenir localement (ce ne sera pas un exercice aisé car cela nécessite de recréer les conditions de retour de ces populations)
- Mise sous conditions de l’obtention des allocations sociales en les rendant dépendantes de la participation et de la contribution des familles concernées aux programmes définis et mis en place
- Mise en œuvre d’un fort volet répressif pour accompagner l’ensemble de ces mesures en renforçant l’arsenal judiciaire existant, en appliquant strictement les décisions de justice en complément de la création de nouvelles prisons sur le territoire français
Cette approche volontariste est avancée dans le débat qui va s’ouvrir pour les prochaines élections régionales et nationales.
Bonnes idées en général auxquelles je rajouterais la suppression du « droit du sol ». Je doute néanmoins que les volontaires pour venir habiter en famille dans ces quartiers, se bousculent au portillon. Bon courage.
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