Au lendemain du 1er tour chacun commente les résultats selon ses convictions : une claque pour le RN que les sondages annonçaient nettement plus haut, LREM à la dérive, résurrection de la droite dite républicaine, confirmation de la présence des écologistes dans la paysage politique.
Pourtant le premier parti en France est bien celui de l’abstention dont le taux est 66,7% selon le ministère de l’intérieur.
Question : est-il vraiment sérieux de tirer des conclusions sur la signification du vote d’environ 15 millions de français sur 44 millions d’inscrits ? A l’évidence la réponse est non. En revanche, d’autres questions méritent de s’y arrêter :
Mois : juin 2021
AUTORITÉ, RESPECT ET DÉCADENCE
Emmanuel Macron, notre président de la République, s’est fait gifler (en fait une amorce de gifle), à l’occasion d’un exercice qui lui est cher, se porter au contact des Français lors d’un déplacement dans la Drome.
Cet événement, largement relayé par les médias, a fait le tour du monde et a contribué à jeter encore plus de discrédit sur notre pays et nos institutions.
On assiste à une moisson de commentaires et de cris d’orfraie de la part de tous nos acteurs politiques et médiatiques, unis sur le sujet, pour dénoncer cet acte inexcusable qui selon eux porte atteinte à notre République.
C’est effectivement une « affaire » dommageable pour l’image de notre pays.
Mais en fait de quelle « affaire » parle-t-on ? De cet homme, auteur de ce geste débile ?
Fraude sociale, la Cour des comptes confirme
Dans l’introduction de son livre le Cartel des fraudes, Charles PRATS, magistrat spécialisé dans la lutte contre les fraudes sociale et fiscale, écrit « près de 5 millions de « fantômes » bénéficieraient de prestations sociales françaises ; plus de 3 millions de cartes Vitale actives en surnombre ». Il évalue le montant de la fraude sociale à 50 Md€.
En effet, le RNCPS en 2020 fait état de 73,7 millions d’individus percevant des prestations sociales alors que l’INSEE recense 67 millions d’habitants, soit un différentiel de 6,7 millions !!
LES TERRITOIRES PERDUS DE LA REPUBLIQUE : AGISSONS ENFIN
Le phénomène de « Territoires Perdus de la République » a été mis en évidence depuis de nombreuses années par de nombreux politiques, sociologues et philosophes avec le relais des médias.
On assiste à une forme de déliquescence de la République que les responsables politiques, conscients ou pas, et s’ils en sont conscients, impuissants ou manquant de courage, n’ont pas réussi à endiguer.
Ces Territoires Perdus sont en fait le siège d’un communautarisme, alimenté par une immigration incontrôlée et par un trafic de drogue leur assurant une très confortable subsistance et autarcie.
Nous vous proposons de partager notre approche du sujet pour alimenter la réflexion et la contradiction dans un débat qui sera central dans le contexte des élections régionales et nationales à venir.