Obéissance ou Asservissement, Echec ou Stratégie


Le ridicule ne tue pas, cela se vérifie de jour en jour. A la fin de l’année 2019, début 2020 la ministre de la santé expliquait au Français que le coronavirus n’était pas grave et qu’elle savait gérer cette situation. Quelques confinements, couvre – feux, fermetures de commerces, nous séparent de ces propos légers. Certes la situation actuelle n’est pas commune et pas simple pour le gouvernement en place. 

 Souhaitons que les vaccins proposés par les divers laboratoires mettent un terme à cette crise sanitaire permettant le retour à une vie normale. 

  • De l’obéissance civique au sentiment d’asservissement, une nouvelle fracture.

En attendant, depuis un an, nos libertés sont réduites : confinements, couvre – feux, mesures barrières, périmètres de circulation, attestations de déplacement. . . le peuple, majoritairement, respecte les consignes, sous peine de se voir sanctionner : amende de 135 €, 200 € pour une nouvelle infraction dans les 15 jours. Le fait d’effectuer plus de 3 déplacements interdits sur une période d’un mois constitue un délit relevant du tribunal correctionnel, punissable d’une peine de prison de 6 mois et d’une amende de 3 750 € .Deux peines complémentaires peuvent s’ajouter à ces condamnations : le travail d’intérêt général et la suspension du permis de conduire pour une durée de 3 ans maximum.

Le 9 mars dernier la préfète de police des Bouches du Rhône twittait « #COVID 19/ Contre le virus, le respect des consignes sanitaires est une priorité ! Les commerces font l’objet d’une surveillance accrue. Depuis janvier : 225 mises en demeure et 43 fermetures administratives dans le département. » 

A titre d’exemple, une commerçante de Dieppe a été mise en garde à vue, fin mars, pendant 5 heures et poursuivie pour outrage et rébellion.

Parallèlement, depuis de nombreuses années les consommateurs de produits stupéfiants bénéficient de supermarchés sur certaines portions du territoire national au vu et au su des autorités judiciaires humiliées par cette situation catastrophique, sans oublier la frange de population dont la vie quotidienne est empoisonnée par ces bandes de délinquants agissant en toute impunité. Des violeurs récidivistes sont en liberté, prêt à réitérer leurs actes de violences sur des victimes sans défense. Des policiers sont attaqués dans leurs commissariats, ils sont brûlés dans leurs véhicules de services, agressés sauvagement par des bandes organisées. 

Nous avons tous en mémoire l’image de cette tractopelle sur une avenue de Paris, en train de casser les devantures de plusieurs commerces et abris bus : comment un engin de travaux public peut-il circuler librement sans que le conducteur ne soit interpellé sur une artère autant fréquentée ? 

On parle souvent d’une France fracturée. L’approche est différente selon le point de vue : fracture économique, sociale, ethnique, cultuelle etc…Ce que la crise sanitaire aura mis en relief c’est une fracture évidente entre le citoyen lambda et le délinquant dans son rapport à l’autorité de l’État, lequel est capable de s’assurer l’obéissance du premier mais se trouve en échec face au délinquant. 

Ce constat rend de moins en moins supportable pour le citoyen les mesures restreignant ses libertés et une impression d’asservissement se substitue peu à peu à l’obligation d’obéissance, cela d’autant plus facilement que les options stratégiques françaises ne soulèvent pas l’enthousiasme en terme de résultats par comparaison avec d’autres pays notamment sur le continent africain (Algérie, Maroc, Tunisie, Egypte etc.. très loin derrière la France en nombre de décès). D’ailleurs, le fait que le continent africain soit un grand consommateur d’hydroxychloroquine ne manquera pas d’interpeller et de poser à nouveau la question du traitement.

Mais au cas particulier s’agit-il d’une réelle incapacité ou d’une stratégie ?

  • Armes silencieuses pour guerres tranquilles, stratégies de manipulation des masses

Les dix stratégies de manipulation de masses sont généralement attribuées à Noam Chomsky, né le 7 décembre 1928 à Philadelphie, linguiste américain, activiste et penseur politique. 

Nous en retiendrons ici trois, en résonance par rapport à ce que nous vivons depuis une année :    

  • Créer des problèmes avant d’offrir les solutions : cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ».  Elle consiste à créer une problématique sociale d’où naîtra un ensemble de circonstances qui suscitera une réaction populaire demandeuse de mesures qu’on souhaite faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine afin de mieux instaurer des lois sécuritaires au détriment de la liberté individuelle, créer une peur irrationnelle de la mort (covid = décès) pour imposer des contraintes souvent plébiscitées par la majorité des citoyens. Ainsi, fin mars 2021, 55 % des français se disaient favorables à un nouveau confinement, 9 français sur dix se disant inquiets de la propagation du virus (1) (dont le taux de létalité est pourtant excessivement faible).
  • Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion : Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle et le sens critique des individus. L’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir un accès à l’inconscient afin d’y « implanter » certains désirs, idées, peurs, pulsions ou comportements. Ainsi créer une peur irrationnelle d’un virus, notamment en égrenant tous les jours le nombre de décès, permet l’acceptabilité de mesures contraignantes et obère toute capacité de raisonnement objectif.
  • Remplacer la révolte par la culpabilité : Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur (si vous êtes malade c’est que vous ne respectez pas les règles). Ainsi, au lieu de se révolter contre le système, le peuple se culpabilise et s’en prend à lui-même, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolte ni révolution !

Conclusion

L’objet ici, n’est pas de développer des thèses dites complotistes en mettant en doute a priori la sincérité des efforts entrepris par nos politiques pour essayer de gérer au mieux une situation pour le moins exceptionnelle.

Notre intention est d’amener le lecteur à s’interroger en citoyen :

  • Que devons-nous penser de ce virus qui fait son apparition en Chine où il paraît à peu près maîtrisé désormais, et la situation actuelle de notre pays qui connaît un troisième confinement ?
  • Que devons-nous penser d’un Etat capable d’imposer plusieurs confinements qui sont respectés mais dont l’autorité est bafouée voire inexistante face à la délinquance de la voie publique, aux territoires de non droit de plus en plus importants livrés aux multiples trafics de stupéfiants ?
  • Comment interpréter les tâtonnements et échecs de nos gouvernants : incapacité ou stratégie ?
  • Comment expliquer que des médecins se voient interdire de prescrire des médicaments qui sont en vente depuis plus de quarante ans sous un fallacieux prétexte de nocivité ?

Tout gouvernement ne doit pas oublier ce qu’écrivait au XVII siècle Thomas HOBBES dans le Léviathan (de la liberté des sujets) : « En renonçant à leur liberté de nuire à leur prochain les hommes constituent un souverain dont l’obligation consiste à les protéger ; si le souverain s’en montre incapable alors le peuple dispose du droit de recouvrer sa liberté première », ce qui mène jusqu’à l’insurrection. 

Propositions

  1. Le non prolongement de l’état d’urgence après le 1er juin 2021.
  2. Le rétablissement des peines planchers.

 1- Sondage Harris Interactive pour LCI

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