Notre président de la République a fait aux Mureaux un discours offensif, très attendu et longuement préparé, sur les séparatismes menaçant la République en pointant le plus présent d’entre eux, le séparatisme islamiste.
Malheureusement, seulement quelques jours après, son discours, resté à l’état de projet, semble déjà dépassé avec le terrible massacre d’un enseignant à Conflans-Sainte-Honorine.
Nous avons déjà livré nos premiers commentaires et suggestions complémentaires d’actions suite au discours d’Emmanuel Macron (cf. Séparatisme, Immigration et Éducation). Ce que nous avons proposé reste d’actualité mais là aussi est dépassé car insuffisamment radical pour contrer la guerre qui nous est déclarée par l’islam politique.
Emmanuel Macron a déclaré: «l’ennemi […] veut notre mort. Nous allons donc livrer un combat à mort ».
Nous luttons avec un adversaire qui est tapi dans l’ombre, il est temps « d’allumer la lumière » !
Nous proposons ici notre contribution, en complément de celle avancée dans le document précité, dans ce « combat à mort » que nous devons livrer à nos adversaires.
Souveraineté et état de droit
L’unanimité se déclare pour condamner les terroristes.
Le dernier attentat ayant concerné cet enseignant de Conflans-Sainte-Honorine n’aura pas fait exception et une grande majorité a manifesté son sentiment d’horreur.
Mais l’émotion du moment n’est que superficielle et l’on ne dénonce pas la nébuleuse autour de l’islam qui s’est subrepticement introduite dans notre société européenne en profitant et en s’abritant derrière les failles de notre système de droit construit dans un contexte de paix.
On en constate les premiers effets quand, après le discours
d’Emmanuel Macron, il a été envisagé de supprimer le terme « séparatisme » au profit d’une loi sur la laïcité de peur d’être retoqué par le Conseil constitutionnel.
On en aperçoit aussi les stigmates quand on apprend qu’un recours a été déposé auprès d’un tribunal administratif contre la décision de fermeture de la mosquée de Pantin, ou de la dissolution des organismes BarakaCity et du Collectif contre l’ islamophobie en France, ordonnées par le gouvernement suite à l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine.
Un bras de fer s’annonce entre le gouvernement et le monde des juges. Le gouvernement risque gros car si ces décisions venaient à être invalidées, ce serait un échec politique qui serait mal accepté par la majorité de la population.
Et que dire des 4111 étrangers et fichés FSPRT sur le territoire français à date, dont 851 en situation irrégulière et qui pour partie (661) ont fait l’objet d’une mesure d’expulsion. Il en resterait selon le gouvernement 231 à expulser dont 180 sont actuellement incarcérés.
Et expulser ces 51 qui restent se heurterait au droit et au pouvoir des juges.
Enfin, nous rappellerons que l’immigration et le droit d’asile sont régis par le droit européen qui nous prive de notre souveraineté à choisir qui nous décidons d’accepter sur notre territoire.
Il nous faut desserrer nos contraintes juridiques pour pouvoir enfin agir et donner suffisamment de marge de manœuvre à l’exécutif et au législatif élus démocratiquement et représentant le peuple.
Il nous semble ainsi nécessaire de définir une législation d’exception sur le périmètre national qui s’applique au terrorisme et au séparatisme et qui nous rende notre souveraineté en la matière. Cette législation d’exception traduirait naturellement, en cette période de crise, la priorité à l’impératif de sécurité de la population au détriment de la générosité vis-à-vis des populations extérieures.
Nous laissons aux juristes le soin de finaliser cette législation d’exception.
Terrorisme et immigration
Nous avons traité dans l’article Séparatisme, Immigration et Éducation le lien entre l’immigration et les fractures profondes, sous le biais principal du séparatisme islamiste, qui compromettent la cohésion de la société.
Ces dispositions et propositions avancées, valables en temps de paix, nécessitent d’être adaptées en temps de guerre.
Nous proposons dans ce contexte qu’un moratoire de 2 ans soit mis en place en stoppant sur la période toute immigration afin de mieux évaluer la situation présente de la population immigrée, éradiquer sa portion séparatiste et mieux intégrer celle qui montre sa volonté de s’installer durablement sur le territoire en respectant nos règles et valeurs.
A l’issue de ce moratoire, et en fonction des résultats obtenus, de nouvelles orientations pourraient être adoptées.
Séparatisme et immigration
Nous avons aussi traité dans le document « Séparatisme, Immigration et Éducation » notre vision sur le lien entre séparatisme islamiste et Éducation.
Là aussi, les mesures avancées ne semblent pas suffisantes dans la mesure où, après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, des « langues se sont déliées » pour rapporter le laxisme (euphémisme) du corps enseignant relativement à l’intrusion plus ou moins insidieuse de l’islam dans l’école de la République où l’autorité semble se dérober quelquefois au profit du pouvoir de quelques parents d’élèves.
Pour reprendre les termes de Fatiha Agag-Boudjahlat, professeur d’histoire et géographie, « L’Éducation nationale, c’est le temple des lâchetés« .
En effet, comment considérer autrement que la principale du collège de Conflans-Sainte-Honorine ait accepté de recevoir un parent d’élève, non élu, accompagné d’un imam autoproclamé et proche de la mouvance salafiste, pour aborder les conditions du cours sur la liberté d’expression fait par Samuel Paty ?
Nous rappellerons aussi que le parent représentait une élève qui n’avait pas participé au cours et qu’enfin l’inspecteur d’académie s’apprêtait à se déplacer au collège pour sanctionner, on l’imagine, ce professeur dans un contexte général afin de ne pas faire de vague.
On imagine alors la solitude du professeur dans ce contexte!
Une réelle et sévère remise à plat et à niveau du monde de l’éducation s’impose pour remettre l’autorité du professeur au cœur du sujet et permettre le respect complet des programmes d’enseignement en rendant le monde de l’éducation hermétique à toute pression extérieure.
Enfin, ces mesures pourraient être efficacement complétées par la création d’une entité « Identité Française » dépendant du ministère de l’Intérieur ou de Matignon, ou la création d’un ministère idoine.Il contribuerait aux mesures « Souveraineté et État de Droit » et serait un acteur direct des thèmes « Terrorisme et Immigration » et « Séparatisme et Éducation ».
Excellent mais qui pour agir?
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