Suite de l’article https://vox-nostra.fr/2020/10/19/mondialisation-et-souverainete-partie-2-3/
Les flux migratoires de population
Depuis plus de 30 ans, les problèmes d’immigration sont au cœur de la vie politique française dans un contexte de mondialisation à l’échelle de la planète qui a restreint les frontières entre États et les contrôles associés.
Pourtant, la souveraineté nationale voudrait que chaque nation ait le droit de décider elle-même qui elle accueille sur son territoire et à qui elle refuse l’accès.
Nous ne traiterons pas ici de la question des réfugiés politiques, du droit d’asile, de la problématique des mineurs isolés ou du regroupement familial, qui relèvent de choix purement humains, ni des problèmes de communautarisme. Des réflexions sont en cours par le gouvernement et nous attendrons ses propositions.
Pour les autres catégories d’immigrés, l’orientation prise par le gouvernement britannique nous semble éclairante sur une possible règle de gestion pertinente pour un État :
- protéger les citoyens défavorisés de la concurrence en matière de main d’œuvre et des tensions sur les salaires ;
- attirer de meilleurs talents dans les domaines correspondant aux orientations stratégiques industrielles définies.
C’est en quelque sorte le principe d’immigration choisie qu’avait imaginé Nicolas Sarkozy mais qui n’a jamais été correctement mis en œuvre.
Ainsi, nous proposons de qualifier chaque candidat à l’immigration d’un nombre de points qui sera évalué, et réévalué périodiquement, selon un barème prenant en compte :
- sa capacité et sa volonté à s’intégrer et respecter les valeurs de notre République ;
- sa maîtrise de la langue française ;
- son niveau d’éducation et de qualification dans l’un des domaines industriels stratégiques définis.
L’examen de la politique migratoire fera l’objet d’un débat annuel au Parlement qui définira pour l’année à venir :
- le quota quantitatif ;
- le quota qualitatif (seuil minimal d’évaluation du candidat immigré).
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