Police


L’engagement professionnel des policiers et magistrats devient de plus en plus difficile au sein de la cité. 

Terrorisme et crimes de doit commun :

Parmi les actes odieux qui ont marqué les esprits de par leur violence et leur lâcheté, nous pouvons citer l’attentat terroriste du 7 janvier 2015 au préjudice du journal satirique Charlie Hebdo, où 12 personnes ont perdu la vie et 11 autres ont été blessées. Le chef d’entreprise Hervé Cornora, décapité le 26 juin 2015 par son employé Yassin Salhi. Le prêtre catholique Jacques Hamel, égorgé par deux terroristes le 26 juillet 2016. Des policiers brûlés dans leur véhicule le 8 octobre 2016, et plus récemment les 4 et 5 juillet 2020 les meurtres du gendarme Mélanie Lemée et du chauffeur de bus Philippe Monguillot, tous deux décédés suite aux agressions commises par des criminels dénués de tout fondement humain.

Nous pourrions malheureusement ajouter à ces actes de barbaries bien d’autres exemples, mais la liste serait trop longue.

Les commentaires de ces tristes informations ne sont pas toujours fidèles à la réalité. 

Les difficultés que rencontrent les forces de l’ordre lors d’une interpellation ne peuvent être mesurées réellement par les observateurs que nous sommes. Pour les comprendre il est nécessaire d’être sur le terrain et de suivre toute l’action au moment où elle se déroule.   

Ces situations ne sont pas faciles à gérer, les policiers sont des êtres humains, et pas des robots. Ils ne savent pas avant de procéder à l’arrestation d’un individu si celui-ci se rebellera ou pas. 

Parmi ces faits tragiques qui viennent d’être cités, mis à part l’attentat de Charlie Hebdo qui a été à nouveau visé par une attaque à l’arme blanche le vendredi 25 septembre 2020, vous souveniez-vous des noms et affaires mettant en avant ces scènes de crimes et attentats terroristes ?

Les victimes de ces actes barbares étaient des gens que nous aurions pu connaître, sans histoire. Ils vivaient normalement et n’attiraient pas l’attention des médias. 

Zones de non droit, trafic de stupéfiants :

Depuis l’existence de la Vème République, les présidents qui se sont succédés nous ont dit qu’ il n’y avait pas de zone de non droit sur le sol français. 

Ils ne doivent pas connaître la bonne définition de ce qu’ils qualifient de “zone de non droit ». 

Les trafiquants de drogue peuvent vendre leurs produits illicites armés de kalachnikovs au vu et au su de tout le monde sans être inquiétés. 

Lorsque les règles élémentaires de bonne conduite sont à ce point bafouées, lorsque le code pénal n’est pas respecté, il est temps de s’interroger sur la capacité de tous nos gouvernants à gérer notre nation. Nous parlons peut-être de paix sociale, terme très utilisé quand on ne sait plus quoi dire ou faire devant une situation catastrophique. 

L’exemple vient d’en haut !

Nous avons vu il y a quelques temps à la télévision les exploits d’un député se disant sacré qui vociférait des insultes aux magistrat et policiers qui effectuaient une perquisition sur les lieux de sa permanence politique. Ce dernier se rendant ainsi coupable d’entrave au déroulement d’une enquête judiciaire, outrage et rébellion envers l’autorité publique. La peine à laquelle il a été condamné est ridicule du fait de ses fonctions de député et indécente pour les policiers et le magistrat qui étaient victimes de ses agressions. Mauvais exemple pour la société en général, mais apparemment ses collègues parlementaires n’ont pas été sensibilisés par son comportement puisqu’ils n’ont pas demandé son éviction de l’Assemblée nationale.

Actuellement une question essentielle se pose : qui fait respecter la loi ? Les policiers, les médias, les agitateurs politiques, les gilets jaunes. . . Il semblerait qu’une certaine presse se complaise à diffuser des reportages montrant les forces de l’ordre brutalisant des manifestants armés de barre de fer et cagoulés.

Peut-être que les policiers ne devraient pas intervenir face à ces personnes qui décident de vandaliser les boutiques des commerçants, les abribus et les véhicules en stationnement.

Ils ne feraient pas l’objet de critiques, de remarques désobligeantes à leur égard, mais ils ne rempliraient pas correctement leur fonction. 

Laxisme de l’état et récidivistes :

Nous avons été témoins de ce véhicule appartenant à un handicapé qui a été saccagé par une horde sauvage, filmée en toute tranquillité, le retournant dans tous les sens.    

Il s’agit de la situation actuelle de notre pays, une police aux ordres d’un pouvoir frileux qui doit maintenir le calme entre deux convocations devant un conseil de discipline et la remise à titre posthume par un ministre de passage, de la Légion d’honneur.     

Comment est-ce possible que nous en soyons arrivés à ce stade, où les délinquants et criminels ne sont pas maintenus plus longtemps en détention ? Comment est-ce possible qu’il y ait autant de récidivistes en liberté ?

L’état dans lequel se trouve notre République est proche de l’agonie en matière de sécurité.

Les mis en cause dans les affaires criminelles et délictuelles sont trop souvent des récidivistes qui réitèrent leurs méfaits. 

Ce qui peut être proposé : 

Il serait souhaitable d’envisager une action concertée et réfléchie afin de récupérer les territoires qui échappent à la vigilance des autorités ayant pour mission de faire respecter la loi de la République. Ces mêmes autorités sont capables de verbaliser un automobiliste qui roule à 92 km/h au lieu de 90km/h. Une amende est infligée à ce conducteur qui perd l’usage de son permis s’il reproduit souvent ce « dangereux écart » de vitesse. Bien souvent cette situation entraîne une perte d’emploi.   

Les zones de non droit qui sont anormalement nombreuses représentent un danger certain et avéré pour la population au niveau de la santé publique, de la délinquance et bien évidemment de la criminalité. 

Il semblerait que les auteurs de ces infractions récurrentes ne soient pas impressionnés par les services de police, puisqu’ils agissent jour et nuit, à visage découvert, lourdement armés.  

Un déploiement de plusieurs véhicules de police avec une volonté politique des pouvoirs publics suffit à éradiquer ce phénomène qui s’est propagé sous le prétexte fallacieux de cette fameuse paix sociale. Cette définition de paix sociale correspond à la faiblesse des gouvernements de tous bords politiques qui se sont succédés depuis des décennies. Ils ont ainsi définitivement prouvé leur incapacité à gérer la sécurité des citoyens.

Pour prétendre faire respecter la loi, il doit y avoir une action cohérente sur le terrain avec des forces de l’ordre qui ne doivent pas avoir peur systématiquement de la punition. 

La difficulté est de pouvoir allier répression utile et raisonnable lors des constatations de troubles réels sur la voie publique pouvant générer des dommages corporels et matériels. On ne peut pas demander aux commerçants de fermer leur boutique sous prétexte qu’une manifestation risque de dégénérer,  surtout après une période sanitaire dévastatrice. 

La formation des policiers est dispensée par des spécialistes qui ont été eux-mêmes confrontés à la violence de la rue. Ces formations sont continues afin de maintenir ces fonctionnaires dans les meilleures conditions physiques et mentales pour être toujours en mesure de protéger les citoyens ainsi que les biens publics et privés.  

Les policiers et gendarmes constatent trop souvent lors des contrôles et interpellations que les mis en cause sont déjà défavorablement connus de leurs services. Les récidives en matières délictuelle et criminelle sont légion dans notre pays. Ce phénomène est aussi en relation avec l’incapacité des responsables politiques qui n’ont pas souhaité construire de maisons d’arrêt. 

Nous proposons simplement l’application de la loi pour les récidivistes « professionnels » afin que les auteurs de ces multiples infractions soient écartés de la société. Le but n’est pas de punir pour punir mais de protéger les citoyens d’éventuelles agressions dont ils pourraient être les victimes. 

Il serait également judicieux lors des incarcérations de séparer les « petits » délinquants des délinquants et criminels plus expérimentés. 

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